Près de 20 000 personnes sont attendues les 5 et 6 février prochains au Parc des expositions de Strasbourg pour les Journées des universités et des formations post-bac (JU). Comme chaque année, des étudiants vacataires guideront les lycéens dans ce grand rendez-vous pour leur orientation.
Les JU sont le moment idéal pour découvrir, mieux connaître et choisir une formation après le bac parmi près de 700 formations d’Alsace et des environs, présentées par quelque 135 exposants (formations, vie étudiante, espace orientation) soit la quasi-totalité des établissements et des organismes de formation par alternance publics et privés sous contrat de l’académie et des régions limitrophes.
Depuis 1977, ce forum régional d’aide à l’orientation de l’académie de Strasbourg est un lieu de rencontre et d’échanges avec des enseignants et des étudiants des formations post-bac. Si les composantes de l’université participent, bien entendu, activement à cette manifestation pilotée par l’Unistra (coordination par l'Espace avenir), le Service académique d'information et d'orientation (SAIO) et l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (Onisep), des étudiants sont également recrutés pour guider les lycéens et leurs accompagnants sur place.
Ces étudiants interviennent déjà en amont de l’événement pour gérer la logistique (affichage, installation des stands, etc.) sous la direction d’Anne-Laure Bittmann, coordinatrice des JU. Le jour J, s’ils assurent toujours la logistique, ils sont aussi chargés d’orienter les visiteurs parmi les plus de 250 stands installés.
Des éclaireurs
« Nous sommes un peu des éclaireurs pour les lycéens », explique Florian Wentziger, étudiant en master 1 à la Faculté des sciences sociales, qui participera aux JU pour la deuxième année consécutive. Adilla Susungi, étudiante en master 2 d’informatique, quant à elle, ne participera pas à cette édition mais de ses trois dernières années de guide, elle garde un bon souvenir : « Ça m’a permis de me sentir utile aux autres parce que j’ai pu apporter des réponses en me basant sur mon expérience. » À son arrivée à l’Université de Strasbourg il y a six ans, la jeune femme, originaire de Côte d’Ivoire, s’est d’abord inscrite en biologie avant de se réorienter vers l’informatique. « Même si on ne sait pas du tout quoi faire après le bac, il ne faut pas paniquer. Et il ne faut pas non plus avoir peur de se tromper d’orientation parce qu’il y a toujours des solutions », rassure la jeune étudiante.
Florian, lui, confie que lorsqu’il était lycéen, il voyait ce genre de rendez-vous de l’orientation comme « une obligation ». Aujourd’hui, avec un peu de recul, il assure que « c’est super important, il faut y aller, ça apporte une vraie réflexion. Il faut voir ce genre d’événements comme un véritable éclairage pour son avenir professionnel ».
Floriane Andrey
L’Université de Strasbourg accueille la romancière et poétesse islandaise Steinunn Sigurðardóttir du 13 février au 10 avril prochains dans le cadre du projet Écrire l’Europe, programme pluriannuel de résidence d’écrivains soutenu par l’Initiative d’excellence.
Qu’est-ce que l’Europe ? Comment la penser au-delà des slogans ? C’est pour répondre à ces questions que le département d’études scandinaves de la Faculté des langues et des cultures étrangères, en collaboration avec le Service universitaire de l’action culturelle (Suac), propose de donner la parole à des penseurs et à des créateurs dont le parcours enjambe les frontières, dans le cadre du projet Écrire l’Europe. « Scrutateur lors des dernières élections européennes marquées par la montée du nationalisme, j’ai souhaité monter un projet pour mettre en valeur l’Europe et aller à l’encontre de la tendance au repli sur soi qui se développe aujourd’hui », explique Thomas Mohnike, maître de conférences en études scandinaves.
Pour la première édition du projet, l’université accueille donc l’écrivain islandaise Steinunn Sigurðardóttir. « Elle est née à Reikjavik, a fait ses études à Dublin et a vécu dans divers endroits en Europe notamment Paris et Berlin ; son œuvre est irriguée par de longs séjours dans plusieurs pays d’Europe ainsi qu’aux États-Unis et au Japon », affirme Thomas Mohnike pour expliquer le choix de cet auteur.
Cette résidence s’articulera autour de deux axes : une série de quatre conférences de l’écrivain (en anglais et en français) ouvertes au grand public à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg entre le 17 février et le 7 avril 2015 d’une part ; des ateliers d’écriture créative avec des étudiants de l’Université de Strasbourg entre le 13 février et le 10 avril d’autre part.
Soutenu par l’Initiative d’excellence, ce programme de résidence d’écrivains vise à susciter et promouvoir le débat au sein de l’Université de Strasbourg mais aussi des institutions européennes et parmi le public strasbourgeois autour des enjeux de la culture européenne contemporaine.
F.A.
L’Institut de développement et d’innovation pédagogiques (Idip) de l’Université de Strasbourg a démarré son quatrième semestre de formations en pédagogie universitaire, afin d’accompagner le changement et l’innovation des pratiques pédagogiques. Pour cette année universitaire 2014-2015, l’Idip propose plusieurs nouveaux services aux enseignants-chercheurs. Entretien avec Nicole Rege Colet, directrice de l'Idip.
Quel est l’objectif de l’Idip pour cette année ?
La mission de l’Idip est de soutenir l’innovation des pratiques pédagogiques mais c’est également un formidable observatoire. Nous sommes en veille et essayons d’avoir une vision à 360 degrés de ce qui se fait de nouveau à l’université. Nous sommes à l’écoute et en collecte permanente d’idées pour faire évoluer notre offre en fonction des besoins. Nous sommes aussi là pour outiller les enseignants pour faire de la recherche appliquée autour de l’enseignement et de l’apprentissage.
Pour 2015, notre objectif commun reste de (re-)nouer avec le plaisir d’enseigner et d’apprendre !
Quelles sont les principales nouveautés du côté de la formation ?
Depuis la rentrée, nous avons enrichi l’offre de formation avec deux nouveaux cycles, ce qui porte le nombre d’ateliers prévus à 75. Nous espérons atteindre la cible de 500 personnes ayant fréquenté une activité Idip, soit 10% du corps enseignants depuis notre démarrage.
Le cycle « approche-programme » permet de travailler sur la cohérence des parcours de formation. Ce cycle rencontre un vif succès auprès des responsables de formations. Les porteurs mènent d’abord une réflexion de type organisationnel sur des cursus souvent en cours d’accréditation ; mais ils veulent aussi instaurer des pratiques d’enseignement en cohérence avec les visées du cursus.
Nous avons également construit un cycle autour de l’évaluation des enseignements par les étudiants, qui s’inscrit dans une démarche qualité. Cette évaluation est laissée à la discrétion des enseignants. La finalité est simplement de donner goût à l’évaluation, mais nous sommes également sollicités pour développer des outils de suivi des innovations pédagogiques instaurées par les enseignants.
Vous souhaitez renforcer le volet accompagnement-conseil, pourquoi ?
Effectivement, notre objectif est d’y consacrer 15% de notre temps global contre 7% en 2013-2014.
Nous avons de plus en plus de demandes individuelles ou d’équipe qui sollicitent notre expertise sur une problématique particulière, la mise en œuvre d’un projet pédagogique, etc. Nous proposons alors du « sur mesure ».L’Idip ne fait pas les choses à la place des enseignants, ne donne pas des méthodes toutes faites, mais se positionne comme un facilitateur. Nous donnons des repères théoriques pour comprendre les expériences menées par les enseignants et ce qu’elles produisent.
Nous sommes au service des projets des enseignants, quelle que soit leur envergure. Quel que soit le projet, ce qui m’émeut, c’est de voir l’intelligence collective en action, les enseignants en dialogue avec leurs étudiants.
Quelles initiatives ont été mises en œuvre pour la valorisation et la dissémination des pratiques pédagogiques innovantes ?
Depuis le mois d’octobre, nous organisons un stammtisch par mois. C’est l’une des grandes nouveautés de 2014-2015 qui répond à un besoin fortement exprimé de partages d’expériences, d’échanges, de rencontres créatives. L’idée est de réunir, le temps d’une pause-déjeuner, toute personne intéressée à débattre d’une innovation pédagogique. Un thème est programmé d’une séance à l’autre et les personnes s’inscrivent pour y participer, voire présenter leurs expériences et les échanges se créent, pas besoin d’animer ! C’est à la fois une porte d’entrée vers l’Idip et une alternative aux ateliers et cycles de formation… On vient y voir l’esprit Idip.
Un autre projet phare est l’organisation de notre première université d’été, du 1er au 3 juillet, dont le thème sera « Vivre le décloisonnement ». Ce thème nous a été suggéré par les enseignants rencontrés au gré des activités d’accompagnement pédagogique. Interrogés sur ce qui fait l’innovation en matière d’enseignement universitaire, ils sont nombreux à penser qu’elle revient à faire voler en éclats les cloisons auxquelles ils se heurtent dans leur environnement. Ainsi, innover consisterait à prendre de la distance par rapport à ces cloisons, réelles ou construites, pour penser autrement l’enseignement et l’apprentissage. C’est bien en pensant différemment que l’on pourra agir autrement.
Et pour finir, comment comptez-vous rendre l’Idip plus visible en 2015 au sein de la communauté universitaire ?
Nous souhaitons renforcer nos actions de communication. Depuis le mois de novembre, nous avons lancé une newsletter trimestrielle et une publication semestrielle, Les cahiers de l’Idip.
Nous allons réaliser trois clips vidéos pour montrer ce que l’on fait, avec des témoignages de personnes ayant bénéficié de nos formations, d’un accompagnement, ou ayant participé à un stammtisch.
Enfin, je travaille aussi beaucoup les relations avec les directeurs de composante qui pourront initier des projets ou motiver leurs collaborateurs. La politique de la tache d’huile passe par les personnes, le bouche-à-oreille.
Propos recueillis par Anne-Isabelle Bischoff
Des rubriques remaniées, des couleurs revisitées, une typographie aménagée, voici le nouveau visage de L’Actu. Nouveau dans sa forme mais identique dans son fond, L’Actu continue à être au plus proche de l’actualité de l’université.
On retrouve bien sûr les rubriques phare de L’Actu et les plus visitées : Focus – Université, composantes et services – Communauté universitaire. De nouvelles rubriques ont fait leur apparition. « Appels à projets et publications » comme son nom l’indique regroupera l’ensemble des appels à projets dans le domaine de la recherche, de l’international ou encore de la mobilité ainsi que les publications soutenues par le conseil de publication ou éditées par les Presses universitaires de Strasbourg. La rubrique intitulée « Dans nos autres médias » sera, quant à elle, un point d’entrée vers l’ensemble des autres médias de l’université parfois trop méconnus. L’ensemble de la rédaction souhaite la bienvenue à cette nouvelle formule et souhaite que tout un chacun l'apprécie.
Une cérémonie s'est déroulée mardi 20 janvier dernier pour récompenser les six formations primées dans le cadre du prix d’excellence formation de l’Université de Strasbourg (Unistra). Ce prix, financé par l’Initiative d’excellence (Idex) 2014 de l’Unistra, vient saluer le travail et l’implication des équipes pédagogiques des formations de l’université.
Les dossiers ont été évalués principalement sur la qualité de l’accompagnement de la réussite des étudiants (qualité de l’accueil, encadrement des étudiants, etc.) et la mise en place de pratiques pédagogiques. La dimension pluridisciplinaire, l’ouverture à l’international ou encore le caractère innovant des formations ont également fait partie des critères secondaires analysés. Ce sont les collégiums et l’Institut de développement et d’innovation pédagogiques (Idip) qui ont procédé à l’analyse croisée des dossiers : l’évaluation des collégiums se basant sur le travail d’évaluateurs proches de la thématique de la formation et les recommandations de l’Idip se faisant via une approche transversale. Les dossiers sélectionnés ont ensuite été présentés à la commission formation et vie universitaire (CFVU) de l’université.
Au delà de la formation même, il s’agit de valoriser l’ensemble de l’environnement mis en place autour d’une formation. L’université récompense ainsi l’investissement particulièrement remarquable de ces équipes pédagogiques. Un prix de 16 600 euros destiné au soutien des formations et des équipes pédagogiques a été attribué à chaque composante lauréate.
Les lauréats des prix d’excellence formation 2014 sont :
Pour l’année prochaine, la remise de ces prix d’excellence pourrait faire partie d’un événement collégial sur les innovations pédagogiques permettant ainsi de mieux partager les bonnes pratiques initiées à l’université.
Frédéric Zinck
Le Service relations alumni organise sa première soirée parrainage mercredi 28 janvier 2014 au Pôle européen de gestion et d’économie (PEGE) de 17 heures à 21 heures.
Durant cet événement, les filleuls auront l'opportunité de rencontrer des parrains et marraines inscrits dans le programme de parrainage du réseau alumni et de former directement des binômes. À noter que des rendez-vous en visioconférence seront prévus !
Le Cercle Gutenberg organise une rencontre, ce vendredi 23 janvier 2015 à 17 heures, pour présenter ses lauréats sélectionnés en 2014 et leurs travaux de recherche.
Deux jeunes chercheurs de moins de 40 ans, Nicolas Blanchard, directeur de recherche du CNRS à l'École européenne de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg et Vincent Pichot, chercheur à l'Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis, recevront le prix Guy-Ourisson. Ils se partageront la somme de 20 000 euros pour accélérer leurs recherches déjà considérées par le jury comme très prometteuses.
Le prix Fondation Université de Strasbourg - Cercle Gutenberg, d'un montant de 10 000 euros est quant à lui attribué à Maria-Elena Torres-Padilla, directrice de recherche de l'Inserm à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg.
Trois chercheurs étrangers bénéficieront d'une chaire Gutenberg dotée chacune de 60 000 euros et seront accueillis pendant un an en Alsace.
Les nombreuses candidatures de qualité reçues pour ces prix et ces chaires témoignent à la fois du vivier de jeunes chercheurs prometteurs et de l'attractivité internationale de la recherche alsacienne.
Le Service relations alumni vient de mettre en place une CVthèque dans le but d'aider ses membres à la recherche d'un emploi.
La CVthèque permet aux éventuels recruteurs de consulter leurs profils LinkedIn, Viadeo ou tout autre réseau professionnel. Les alumni en recherche d'emploi souhaitant que leur profil soit visible sur le site du réseau alumni de l'université doivent envoyer leur nom et prénom, leur domaine professionnel, le poste recherché et le lien vers leurs profils LinkedIn / Viadeo ou tout autre réseau professionnel à Laura Waldvogel.
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mardi 10 février midi pour une parution le vendredi 13 février 2015. Consultez les dates des prochains numéros.